dimanche 26 décembre 2010

Babylon 5 : Born to the Purple (1.03)


Dans un bar à strip-tease, le commandant Sinclair et G’Kar rejoignent Londo Mollari afin de lui demander d’assister aux négociations sur le secteur de l’Euphrate, un secteur de la galaxie cause de litige entre Narns et Centauris. Londo accepte d’ouvrir les négociations pour le lendemain, pour l’instant il est surtout occupé à contempler une danseuse dont la performance impressionne même G’Kar. Les deux ambassadeurs arrivent même à s’entendre sur le fait que les femmes sont les plus belles créatures de l’univers mais au moment de trinquer arrive Ko D'Ath l’attaché diplomatique de G’Kar. La « joie » de G’Kar face au terrible enthousiasme de Ko D’Ath valent même un semblant de pitié de la part de Londo. Sentiment vite oublié quand il retrouve dans ses quartiers Adira Tyree, la danseuse dont il admirait les formes.

Le chef de la sécurité Michael Garibaldi est confronté à un problème, quelqu’un utilise le canal or pour des communications non autorisées. Le canal or est un canal de communication direct entre Babylon 5 et la Terre dont seul Sinclair peut autoriser l’utilisation. Garibaldi fait part de ses craintes au lieutenant commandant Ivanova mais celle-ci juge l’affaire sans importance. Le lendemain le commandant Sinclair, G’Kar, Talia Winters, Vir et Ko D’Ath attendent Londo afin de commencer les négociations mais celui-ci est en retard complètement épuisé par sa nuit avec Adira. Prévenu par Vir il se présente pour un débat qui s’annonce tendu ; c’est pourquoi Sinclair a demandé à la télépathe Talia Winters de participer afin de filtrer tous les mensonges que ne manqueront pas de débiter Londo et G’Kar. Sinclair tient énormément à la signature de ce traité car il prouvera le rôle diplomatique de Babylon 5.

Adira Tyree rentre dans ses quartiers où l’attend Trakis, son maître. En effet Adira est une esclave dont le véritable but est de séduire Londo afin de lui soutirer les dossiers pourpres, un ensemble d’informations compromettantes sur les différentes familles influentes de la République Centauris. Trakis remet à Adira un appareil afin de sonder Londo lors de leur prochaine rencontre. Garibaldi repère de nouveau une communication non autorisée sur le canal or mais au moment où celui-ci remonte la source de l’appel, une contre-offensive est menée rendant toute identification impossible. Pour Ivanova il s’agit d’un bug informatique mais Garibaldi est certain du contraire et commence à se demander si le lieutenant commandant n’a rien à se reprocher.

En rentrant de dîner Adira fait boire à Londo un champagne contenant du somnifère. Ainsi endormi, il révèle à la sonde mentale le code d’accès pour le dossier pourpre. Adira s’empresse de faire une copie des ces fichiers et s’enfuie pour apporter les informations à Trakis mais c’est sans compter sur l’amour qu’elle éprouve pour Londo. Un amour qui fait fi de toutes différences de statuts et de rangs comme lui rappelait Londo. Adira s’enfuit et la traque commence. Londo se réveille et remarque l’absence de sa maîtresse ; en allant dans ses quartiers il tombe sur Trakis qui le manipule en lui faisant croire que son esclave est une espionne à la solde des Narns. Londo part à sa recherche ignorant que Trakis lui a mit un émetteur afin de le surveiller. En chemin l’ambassadeur Centauris rencontre Sinclair, qui, excédé par les absences de Londo, arrive à lui faire promettre la signature du traité en échange de son aide.

Dans la boite de strip-tease, Londo et Sinclair apprennent l’endroit où se cache Adira mais grâce à son émetteur Trakis les devance et la capture. Sinclair décide alors de manipuler G’Kar en lui demandant de négocier les dossiers pourpres avec Trakis tandis que Talia Winters le scannera pour trouver le lieu où est emprisonnée Adira. La manœuvre réussit et Londo est aux anges : Trakis est capturé, il a retrouvé les dossiers pourpres et son amour, et s’est bien joué de G’Kar qui sans le savoir a sauvé la république Centauris. Pendant ce temps Garibaldi repère encore une fois une utilisation du canal or mais cette fois-ci, il repère Ivanova et ses soupçons se confirment. C’est elle qui utilise le canal or mais quand le chef de la sécurité découvre la véritable nature de la communication il ne sait plus quoi faire. Susan Ivanova a utilisé le canal or afin de voir une dernière fois son père mourant, victime d’un cancer. Garibaldi assiste aux adieux entre un père qui a longtemps refusé les choix de sa fille et d’une enfant-adulte traumatisé par la mort de sa mère et de son frère, et dont le père n’a pu l’aider à faire le deuil.

Sur une aire d’embarquement Londo fait ses adieux à Adira qui est de nouveau une femme libre. Celle-ci veut prendre un nouveau départ mais promet à Londo de revenir un jour à ses cotés.





Retour de la qualité dans cet épisode bien que celui reste très moyen. Born to the Purple joue sur l'alternance entre deux histoires et cela apporte un très bon rythme à cet épisode d'introduction. Néanmoins ce qui compte le plus pour la suite ce n’est pas l’histoire de l’épisode en lui-même mais plutôt les conséquences sur les personnages et leurs relations qui commencent à transparaître. Ainsi la rivalité entre Londo et G’Kar continue à nous donner des moments succulents, Garibaldi et Ivanova commencent à sortir de leur carcan professionnel. L'histoire du dossier pourpre est finalement banale si ce n'est qu'elle met en lumière un aspect de Londo que l'on ne connaissait pas, son romantisme. L'épisode est également un vaste jeu de manipulation. Sinclair, G'Kar, Londo, Garibaldi, Ivanova tous se manipulent pour plusieurs raisons : diplomatique pour Sinclair, amoureuse pour Londo, personnelle pour Ivanova. Un jeu de manipulation assez savoureux qui augure de belles joutes pour la suite. La conclusion de l'histoire du canal or est quant à elle bouleversante, et préfigure tous les problèmes relationnels d'Ivanova.

samedi 25 décembre 2010

Joyeux noel

C'est noel, il neige et il fait froid. L'occasion idéale pour une chanson de circonstance.

dimanche 19 décembre 2010

Babylon 5 : Soul Hunter (1.02)


Le docteur Stephen Franklin arrive sur Babylon 5 pour prendre ses fonctions de chef du service médical. Il est tout de suite mis dans le bain. En effet un vaisseau d’origine inconnue et endommagé arrive sur la station avec à son bord un alien blessé. Afin de pouvoir l’identifier, Delenn offre son aide au commandant Sinclair mais celle-ci rentre dans une rage folle quand elle le reconnaît. Elle arrive même à prendre l’arme de Garibaldi pour le tuer. Maîtrisée, elle explique son geste. L’extra-terrestre est un chasseur d’âmes, s’il est là c’est que quelqu’un va mourir sur la station et qu’il récupérera son âme. Dans les bas-fonds de Babylon 5 un homme est mortellement blessé, transporté d’urgence au medlab, il meurt peu après mais le plus étonnant c’est que pendant ses derniers instants le chasseur d’âme communiait avec lui.

Sinclair décide de l’interroger. Si Franklin réfute toute idée que l’âme puisse être matérialisée par ces extraterrestres pour la conservation de la connaissance, Sinclair lui est plus circonspect mais la présence de l’alien étant clairement une menace pour la station, il décide de le faire partir une fois guéri de ses blessures. Plus tard Delenn voit le chasseur d’âme, porté par son dogme religieux qui veut que chaque génération de Minbaris renaisse dans la suivante, Delenn ordonne au chasseur de lui livrer sa collection d’âmes suspectant que celle-ci contient des âmes Minbaris. Le chasseur d’âme refuse et prend conscience qu’il connaît Delenn. Lors de la mort du Dukhat le chef du conseil gris (l’instance suprême des Minbarris) elle faisait partie des membres du conseil qui l’empêchèrent de prendre l’âme de Dukhat.

Tandis que le chasseur d’âme s’enfuit, un autre chasseur arrive sur la station. Il explique à Sinclair  que son frère a plongé dans la folie à cause de ses récents échecs à collecter des âmes. Dorénavant il tuera pour récupérer une âme au lieu d’attendre la mort de l’individu et Delenn est sa prochaine victime. Il la capture et l’installe sur un appareil qui lui pompe son sang afin que la machine pour récuperer l’âme fasse son œuvre. Durant l’opération il découvre les plans de Delenn dans un futur proche.

L’opération est interrompue par Sinclair qui grâce à l’aide du deuxième chasseur d’âme a pu retrouver Delenn. Pendant le combat entre lui et l’alien, ce dernier lui apprend qu’il est manipulé par Delenn à laquelle il donne le nom de Sataï. Sinclair dirige l’appareil vers le chasseur qui perd son ainsi son âme et sa vie. Delenn est sauvée mais après cette affaire le commandant Sinclair explique au chasseur d’âme que la station et son espace leur sont interdits.

Pendant que Delenn libère les âmes de la collection du chasseur, Sinclair fait des recherches sur le mot Sataï et découvre qu’il s’agit du titre honorifique pour les dirigeants du conseil gris. Sinclair s’interroge. Que fait ici un membre du conseil gris dans un simple rôle d’ambassadeur ?





Alors que le premier épisode de Babylon 5 laissait augurer le meilleur pour la suite de la série, Soul Hunter enlève beaucoup d’illusion. Cette histoire d’alien collectant les âmes est au mieux ennuyante, au pire chiante. Comble du mauvais goût, alors que la série est louée pour ses maquillages, elle nous montre ici un des bestiaux les plus ringards qui soit :  Nagrat un caïd des bas-fonds de Babylon 5, une sorte de mouche géante complètement naze. Voilà donc l’inconvénient du concept d’histoire fermée, si cette histoire est mauvaise, c’est l’ensemble qui en pâtit. Le fait de se concentrer exclusivement sur le chasseur d’âme sans proposer une histoire secondaire est très dommageable pour le rythme de l’épisode Heureusement les dégâts sont limités car Straczynski va plus loin que la simple histoire de l’épisode. Il continue à nous donner des éléments sur l’univers de Babylon 5, pas vraiment indispensables en eux-mêmes mais apportant une richesse à l’univers de la saga. Ainsi on apprend que la guerre Terre/Minbaris fut causée par un accident provoqué par les terriens dans laquelle mourut Dukat le chef des Minbaris, et on aperçoit une partie beaucoup moins reluisante de Babylon 5, les bas-fonds. Un secteur habité par tous les parias de la station, SDF, voleurs, trafiquants, et tous ceux qui sont venus sur la station pour une vie meilleure mais qui ont tout perdu. Babylon 5 n’est pas un havre de paix et les bas-fonds sont là pour nous le rappeler. Au niveau des personnages, après avoir mis en avant la relation G’Kar/Londo Mollari, Straczynski s’attarde sur Delenn et Sinclair. Relation importante car totalement baignée de mystère. Ainsi Delenn cacherait son appartenance au conseil gris et manipulerait Sinclair selon le chasseur d’âmes. Pourtant elle ne semble pas lui vouloir du mal. La fin de l’épisode nous laisse donc sur notre faim avec son lot de mystères et ce n’est que le début ! En conclusion avec Soul Hunter Straczynski commence à aborder des thèmes qui lui sont chers. La vie après la mort, la spiritualité, malheureusement ils se noient dans une histoire très mauvaise.

mardi 14 décembre 2010

The Walking Dead - Bilan saison 1

Vous savez à quoi on reconnaît la personne de sa vie ? A plein de choses bien sûr. Quand vous avez un sourire qui se dessine sur votre visage quand vous pensez à elle, quand la voix intérieure qui se ballade dans votre tête depuis des années devient la sienne etc etc, mais également quand vous emménagez avec elle et que vous découvrez, sans grande surprise, qu’il y a une bonne cinquantaine de films en double au moment de réunir vos collections de dvd. Quand vous découvrez que parmi ces doublons se trouvent beaucoup de films de zombie, vous pouvez alors vous dire sans crainte : « c’est elle ! »




On aime beaucoup les zombies chez les Lord-Dumeur, je me rappelle qu’une de nos premières soirées en couple se composait d’un bon petit dîner avec foie gras et vin blanc avec en plus la découverte de la mini-série anglaise Dead-set, et pour rester dans l’anecdote romantique c’est en offrant la BO de Zombie (L’armée des morts mon cœur ! note de l’épouse) que j’ai tenté d’embrasser pour la première fois ma future femme*.

Bref comme dirait l’autre : « les zombies c’est la vie ». Ce que j’apprécie dans les histoires qui mettent en scène ces créatures, c’est qu’elles permettent d’une part une étude des comportements humains face à une menace implacable, et que d’autre part c’est généralement l’occasion de voir des jolies scènes gores pleines de poésie. C’est un peu une manière de joindre l’utile à l’agréable qui s’offre à nous. A l’instar du vampire, le zombie peut facilement se décliner à toutes les sauces et offrir continuellement un nouveau point de vue. Certes on peut aisément dresser un schéma type du film de zombie qui se composerait d’une ouverture mettant en scène la chute de nos sociétés, suivie d’une focalisation sur un groupe de personnes diverses et antagonistes tenant de survivre dans un refuge assailli par les zombies. C’est le squelette de moult films de zombie, du nanar ultime au chef d’œuvre intemporel. Pourtant on se retrouve parfois face à des traitements originaux qui apportent de la fraîcheur sans pour autant mettre de coté les ficelles du genre. Conserver l’héritage du passé pour essayer d’aller sur d’autres chemins c’est d’ailleurs la force de ces films.

Tout cela pour dire que le zombie est une créature qui permet d’écrire à peu près tout et n’importe quoi. Si on s’éloigne du cinéma on pourra notamment découvrir les deux ouvrages de Max Brooks, à savoir Le guide de survie en territoire zombie et surtout le magnifique World War Z un ouvrage qui relate une invasion de morts-vivants à l’échelle mondiale dont les conséquences géopolitiques et sociologiques sont mises en valeur par des témoignages de survivants recueillis par le narrateur. C’est un bouquin fabuleux que je conseille à tout le monde même (et surtout) à ceux qui ne sont pas familiers des morts qui se lèvent de leurs tombes. Sa manière d’analyser la chute et la redéfinition d’un monde est très intéressante et la diversité des situations rencontrées (vie dans un château fort ou dans un sous-marin, transmission du virus causée par le trafic illégal d’organes, etc etc) pourrait facilement nourrir une bonne dizaine de films. Les zombies ont également envahi les comics-books. Ainsi les deux grandes firmes américaines Marvel et DC Comics ont lancé avec succès des séries où les super-héros font face à une invasion de morts-vivants.Cependant si vous êtes des amateurs des gentils humains qui veulent manger le cerveau de leurs copains je vous conseillerais plutôt de lire The Walking Dead de Robert Kirkman.




Gros succès dans les librairies, la bd suit les périples d’un groupe de survivants dans une terre peuplée de morts-vivants. Dessiné en noir et blanc, The Walking Dead tire sa popularité de sa violence graphique ainsi que d’une histoire qui ne laisse aucun répit à ses personnages et surtout à son héros, Rick Grimes. Si j’apprécie la bd dans sa manière de nous montrer les réactions d’un groupe de personnages hétéroclites plongés dans un environnement exceptionnel, je lui reproche toutefois une écriture trop balisée et une violence tellement accrue qu’elle en atténue l’impact des scènes au fur et à mesure de l’intrigue. A ma première lecture je trouvais que The Walking Dead se rapprochait énormément de la série Oz de Barry Levinson et Tom Fontana que ce soit dans le propos que dans les défauts, et à l’annonce de l’adaptation télévisuelle de la bd mon premier espoir s’est porté sur la correction de ces erreurs.

Si de par son sujet la série n’était pas assurée d’un grand succès, on ne peut pas dire que la production n’ait pas tout fait pour mettre toutes les chances de son coté. La présence dans la production de Gale Ann Hurd, de Frank Darabont - dont le The Mist reste ancré dans les mémoires - de Robert Kirkman l’auteur de la bande dessinée, et de Gregory Nicoreto concepteur d’effets spéciaux renommé, nous prouve que la conception de la série est prise très au sérieux. Le fait d’être produite pour la chaîne câblée AMC (à qui l’on doit Breaking Bad) garantit une liberté de ton et une audace visuelle ; enfin le faible nombre d’épisodes (six pour la première saison) limite les dégâts en cas d’échec tout en obligeant a priori les scénaristes à énormément de rigueur dans l’écriture des histoires. Lancé le soir d’Halloween, la série est un très gros succès d’audience qui, chose surprenante et réjouissante, ne se dément pas tout au long de la diffusion. Il faut donc croire que l’équipe a fait de très bons choix dans la production de la série et que cela a payé. Toutefois malgré la popularité indéniable de la série, je ne peux m’empêcher de penser qu’il aurait fallu également que les scénaristes fassent les bons choix dans leur travail.




Je ne vais pas tourner autour du pot pendant 107 ans, je trouve cette première saison globalement ratée et le reproche que je lui fais tient dans l’écriture et la gestion du rythme de la saison. Tout commence bien pourtant, en évitant de trop coller à la bd et en se démarquant progressivement de l’histoire originale avec l’aval de l’auteur, The Walking Dead version tv crée sa propre identité. Cette décision ne peut-être que bénéfique pour le show, en effet elle permet de mieux prendre en compte les spécificités du média que ce soit dans la forme (on ne regarde pas une série comme on lit une bd) que dans le fond (malgré la tolérance qu’offre une diffusion sur le câble on a du mal à imaginer certaines scènes de la bd à la télé). Ainsi, si le premier épisode (avec le recul probablement le meilleur) reste très proche de l’histoire originale, les changements apparaissent dès le second avec l’ajout de nouveaux personnages et des situations inédites principalement axées autour des frères redneck Merle et Daryl Nixon, et la recherche d’un sac d’armes à feu. Pourtant au fur et à mesure des épisodes et à la vue du final de la saison, on se rend compte que cette nouvelle approche a mal été gérée par les scénaristes. Ce n’est donc pas tant ces rajouts qui plombent la série (au contraire un personnage comme Daryl est un antagoniste idéal pour ce genre de situation) que la façon dont ceux-ci sont traités. Alors que les deux premiers épisodes et une partie du troisième restent constamment sur le fil rouge principal de l’histoire (la quête de Rick pour retrouver sa famille), et cela même au travers d’histoires annexes, la série peine ensuite à conserver cette rigueur. La situation paraît pourtant très claire : après les retrouvailles de Rick avec sa famille, le leitmotiv suivant est de se concentrer sur la survie au jour le jour du groupe afin de conserver son humanité tant sur le plan physique que moral. Mais alors qu’on aurait pu penser que la série allait s’attarder sur les membres du groupe dont les antagonismes nous sont montrés durant le troisième épisode Tell It to the Frog, celle-ci prend le contre-pied de nos attentes pour renvoyer Rick et le spectateur à Atlanta dans une aventure dont la conclusion intéressante n’arrive pas à cacher une mauvaise exécution. La pertinence de cette sous-intrigue est encore plus mise à mal quand arrive le massacre du camp qui clôt la fin du quatrième  épisode. Au final la deuxième excursion de Rick apparaît comme un grossier prétexte d’éloigner les éléments forts du groupe afin de faciliter l’attaque des zombies et de faire du remplissage ; pour une saison composée de six épisodes cela est assez ridicule.

Si la décision de Rick de repartir à Atlanta et ses conséquences sont traitées correctement par la suite avec un bref échange, le choix des scénaristes de s’être focalisés sur les événements en ville et non pas sur le groupe est quant à lui beaucoup plus critiquable et révèle ses failles dans un cinquième épisode, Wildfire, dont les scènes pâtissent de la mauvaise écriture des épisodes précédents. Les morts de certains personnages sont ainsi dénués d’émotions de part le faible développement de ces derniers. Ce manque de rigueur et ces mauvais choix sont d’autant plus dommageables à la vision du dernier épisode de la saison qui rehausse le show un peu trop tard et met plus encore en lumière les problèmes d’écriture. Ainsi cette aventure dans le CDC et la rencontre avec le docteur Edwin Jenner a beau être intéressante dans sa manière de relancer la dynamique du groupe, en installant ou confirmant certains liens, sa position en tant que final season laisse perplexe. Ce n’est pas tant qu’il n’arrive pas à offrir une conclusion correcte que le fait qu’il ne semble pas écrit pour être une conclusion de saison et c’est avec un sentiment d’inachevé qu’on regarde le générique final. Il est vraisemblable que le faible nombre d’épisodes a plus été une contrainte qu’autre chose. Plusieurs des erreurs émises plus haut auraient été évitées et diluées sur treize épisodes. Par ailleurs il est intéressant de constater que les meilleurs passages ainsi que les personnages les mieux brossés sont ceux qui sont directement extraits du comics (Rick et Dale en tête) à l’exception notable de Daryl, création pour la série dont la forte présence doit beaucoup au charisme de son interprète, Norman Reedus. Le personnage de Shane quant à lui semble bien gêner les scénaristes. D’un personnage de bd monolithique dont le but de la présence était de renforcer le dilemme moral de la femme de Rick et de créer une prise de conscience pour le ce dernier de la fin du monde telle qu’il se l’imaginait, les scénaristes ont voulu apporter une consistance nécessaire au passage sur le petit écran mais n’arrivent pas à savoir s’ils doivent en faire un opposant frontal à Rick tout en étant bon, ou bien un amant éconduit devenant un salaud de première assez pitoyable.




Bon je ne voudrais quand même pas noircir totalement le tableau et finir sur une impression totalement négative. Il y a des bonnes choses dans la série, notamment sur le plan visuel. Les épisodes sont très bien réalisés et surtout la série n’est pas avare en gore et offre de très bons moments de barbaque bien fraîche et pour le coup c’est assez réjouissant de voir cela à la télé bien que là encore on assiste à un déséquilibre significatif entre les deux premiers épisodes et la suite, à croire que la majorité du budget a été engloutie dans les deux premiers épisodes. Le point fondamental pour une série étant raté, ce qui se présentait comme une des œuvres les plus originales et enthousiasmantes de la rentrée s’avère dans sa première saison une très grosse déception et ce d’autant plus qu’elle avait toutes les clés en mains pour être réussie en tout point. J’espère vraiment que ces erreurs seront corrigées dans la deuxième saison. Pour l’heure avec la fin provisoire de la bande de Rick, mon esprit se porte vers des contrées plus anciennes où des luttes entre puissantes familles pour l’accession au pouvoir et au trône vont éclater alors que l’hiver approche.





*Je me suis pris un vent d’ailleurs et je n’ai pu l’embrasser qu’en sortant l’artillerie lourde : l’intégrale de Spaced (oui je sais je suis une femme vénale – Note de l’épouse).

dimanche 12 décembre 2010

Ailleurs à Tours


Les jeux vidéo et moi c’est une longue histoire d’amour. Je ne vais pas vous la raconter maintenant parce que le coup de « je raconte ma vie pour introduire mon texte » commence à peu à s’user donc on va le mettre de coté pour le moment, mais ne t’inquiète pas cher lecteur qui aimerait en savoir plus sur le bel homme qui écrit ces lignes, je ne tarirais pas longtemps le flot de mes anecdotes. Donc bref j’aime les jeux vidéo et, donc, en tant que Tourangeau fraîchement adopté, j’aime la boutique Ailleurs.


Bon déjà ce qui m’a mis en confiance quand je suis rentré pour la première fois dans la boutique c’est que David, le tenancier, m’a beaucoup fait penser à un de mes meilleurs amis Bruno Provezza alias Peav alias monsieur le rédacteur de la rubrique jeux vidéos de Mad Movies, alias monsieur l’ex tenancier de Movies 2000, alias monsieur le PDG de Creepshop, alias monsieur je mets 4 sur 6 à tout les films, alias copain de moi. Bref c’est dire si je partais sur un a priori positif et cet a priori s’est transformé en enthousiasme débordant au fur et à mesure que je découvrais la boutique et que j’y allais régulièrement pour échanger des sous-sous contre des heures de plaisir vidéoludiques. Bon je n’ai pas claqué la bise au gérant en partant mais je dois dire que je suis heureux que ce genre de boutique existe dans ma ville.

Il faut vous dire que je ne suis pas fan des magasins franchisés du type Micromania et encore moins des grands espaces culturels tel que la FNAC. Je préfère toujours les petites boutiques indépendantes tenu par des passionnés plutôt que des grosses chaînes qui allient souvent du personnel peu au fait de ce qu’ils vendent et des prix à la limite du honteux, et même si Internet est une mine d’or pour jouer à faible prix, je n’ai aucun problème à payer un peu plus cher un jeu et faire vivre le petit commerçant du coin. Que voulez-vous c’est mon petit coté anti-mondialiste donc quand j’ai vu que David déconseillait un jeu à une maman en quête d’un cadeau pour son fiston et l’orienter vers un jeu de meilleure qualité et moins cher, je me suis dis que ce mec là aimait les jeux vidéos et ne prenait pas les gens qui passaient le pas de sa porte pour des porte-monnaies ambulants prêts à être vidés.




Chez Ailleurs en plus de voir une énorme peluche de Yoshi, des goodies magnifiques par dizaines et un très gros choix de jeux pour celui qui aime le rétro-gaming, si vous êtes est un adepte de l’occasion, de l’export ou du soft fraîchement sorti, vous aurez des très bons conseils pour choisir un jeu. Une chose que j’ai apprécié la première fois que je suis entré dans la boutique c’est que contrairement à toutes celles où j’ai pu aller, les jeux ne sont pas empilés par dizaines dans des bacs mais mis en évidence sur des rayonnages éclairés. Je ne sais pas pour vous mais pour moi cela sonnait comme une envie de mettre en évidence les jeux plutôt que de céder à la quantité pour faire du chiffre.

Ailleurs est naturellement devenu ma boutique de jeux vidéos de prédilection et je vous la conseille fortement si un jour vos pas se portaient dans la rue du commerce à Tours. En plus à coté il y a une superbe boutique de Japanimation et plus loin trois boutiques de bd aussi excellentes que complémentaire. Chaque fois que je vais dans cette rue, ma CB tente de s’enfuir de mon portefeuille. 

Boutique Ailleurs
22 Rue du Commerce 
37 000 Tours

lundi 29 novembre 2010

Babylon 5 : Midnight on the Firing Line (1.01)


La colonie agricole Centauris Ragesh 3 est attaquée par des vaisseaux inconnus. La Terre et ses colonies élisent leur président. La station doit gérer une vague de pillage de ses cargos. Le lieutenant-commandant Ivanova semble détester Talia Winters, le nouvel agent du corps psy. Londo Mollari découvre que les Narns sont les agresseurs de la colonie. Bienvenue sur Babylon 5





Malgré un manque évident de moyens dans les décors et les SFX numériques, le premier épisode de la série gomme les erreurs de jeunesse du pilote et place l’ambiance de Babylon 5. Le design est plus affiné et réaliste, les combinaisons ont cédé leur place à des uniformes militaires ; on voit l’apparition d’une technologie propre à la série : Les Starfurys, l’arme de poing PPG, le communicateur sur le dos de la main. Ce qui frappe d’emblée c’est le charisme des personnages : dès le départ, tous les acteurs ont cerné leurs rôles et c’est un réel plaisir que de les voir jouer. Ajouté à cela une très bonne écriture et Midnight on the Firing Line apparaît dès lors comme le véritable départ de Babylon 5. Tous ce qui caractérise la série est présent. Les stratagèmes géopolitiques, les manipulations, la haine entre G’Kar et Londo qui est l’étincelle mettant le feu aux poudres. De plus l’épisode passe par plusieurs registres avec brio : l’intimisme avec l’échange entre Talia et Ivanova, l’épique avec la bataille entre les pirates et les Starfurys, le comique avec Garibaldi initiant Delenn au Toons. L’écriture de Babylon 5 est son point fort et Midnight on the Firing Line est un bon exemple de la stratégie mise en place par Straczynski pour la première saison. En apparence on a là une histoire fermée qui trouve sa conclusion à la fin de l’épisode. Pourtant celui-ci s’inscrit dans la narration de l’histoire grâce au développement de ses personnages et la mise en place de grandes intrigues comme le rêve de Londo, ou de petit élément en apparence anodin telle l’élection présidentielle. Ce procédé perdura tout au long de la saison enrichissant ainsi l’univers de Babylon 5.

jeudi 25 novembre 2010

Amazing, Incredible and Fantastic

J’adore les comics-books et plus particulièrement les comics-books de super-héros. Je pense que ca ne vous étonnera pas si vous fréquentez un peu ce blog. Mes premières relations avec les types en collants date de la petite enfance mais ces histoires d’amours étaient éphémères. J’avais beau regarder L’araignée à la télé je lui préférais les aventures spatiales de Cobra et si j’ai appris à lire avec les bandes dessinés ce n’étaient pas avec celles qu’on pouvait trouver dans Strange. De 4 à 11 ans j’étais un ferveur lecteur des journaux de Mickey, des Pif Gadget et toutes les autres revues où apparaissait le canard le plus malchanceux de la planète, le chat avec un sparadrap sur la joue et tous leurs amis. Je ne lisais pas que ça bien sûr, Tintin, Les Schtroumpfs, Gaston, Astérix, Lucky Luke et bien d’autres encore, squattaient également ma bibliothèque. Mon univers se nourrissait aussi de dessins animés (japonais pour la plupart) et de séries que je regardais religieusement à la télé. Les super-héros ? Je me rappelle de la série Batman avec Adam West, des quelques épisodes d’Hulk et de Wonder-Woman et de ma terreur face à la vision de la femme-robot dans Superman 3. Je me souviens qu’à un Noël j’ai eu des figurines de super-héros provenant de la série des Guerres Secrètes mais je ne le savais pas à ce moment là. Pour moi ces jouets n’étaient pas plus spéciaux que mes Transformers, mes Mask et les autres qui étaient les acteurs d’histoires que je m’inventais le mercredi après-midi dans ma chambre.

Après avoir délaissé mes bd d’enfance c’est vers les jeux-vidéos et les revues qui leurs étaient consacrées que je me dirigeais. Les super-héros, sans être absent de mon imaginaire, n’étaient que des figurants de mes passions. Des personnages que je ne méprisais pas mais qui ne m’intéressaient pas outre mesure. Sans chercher à être précis sur les dates, je me rappelle qu’au moment où je lâchais mes amours d’enfance pour me plonger dans les passions d’adolescent, nous étions en pleine Batmania suite à la sortie du film Batman de Tim Burton. Ce film fut l’une des deux premières cassettes vidéos que j’ai louée quand ma famille a eu un magnétoscope (la deuxième étant Robocop*) pourtant le coup de foudre n’eut pas lieu à ce moment là mais quelques années plus tard, quand un copain de classe me mit entre les mains une bd qu’il venait d’acheter. C’était peut-être le dernier numéro de Spécial Strange, de Serval (le nom français de Wolverine que j’ai toujours préféré à l’original) ou bien encore d’X-Force dont mon pote était friand à l’époque, je ne m’en rappelle plus, et cela n’a pas vraiment d’importance. Je me souviens par contre que l’histoire me plut et pourtant pendant les mois qui suivirent je ne me plongeais pas dans cet univers. En fait je me contentais des récits que me faisait mon ami à la pause ou pendant les interminables heures de cours. Aussi étrange que cela puisse paraître c’est par le récit oral que je commençais à me passionner pour les super-héros.





Et puis vint le jour où je farfouillais dans les rayons de la librairie du coin et que je découvrais les revues de super-héros. Ce jour là j’achetais un Strange special origines qui était consacré à Hulk à l’occasion des trente ans du personnage. Je pris également le dernier numéro de sa série régulière dans laquelle le titan vert (alors bien loin de l’image qu’on a généralement de lui) se battait dans une guerre civile aux cotés de personnages s’inspirant des héros de la mythologie grecque, et également un album des X-men où ceux-ci combattaient une équipe de super-héros canadiens sans savoir à l’époque que cette épisode était une ré-édition du run le plus célèbre des supers-héros mutants.

Je crois que ce qui m’a plu d’emblée ce sont les dialogues, l’humour et la répartie des personnages et notamment ceux de Hulk et de Serval. J’ai adoré également le dessin de John Byrne et j’ai été bluffé par un article relatant les problèmes psychologiques de Bruce Banner. Moi qui en étais resté au petit humain malingre qui se transforme en géant vert parce que lui pas content, j’ai découvert avec intérêt que tout était une bataille sans fin entre le moi et le surmoi de Banner, nourri des traumatismes liés à l’enfance. Je crois que la véritable prise de conscience eut lieu à ce moment là. Par delà les batailles de héros costumés il y avait également des êtres « normaux » qui tentaient de résoudre des problèmes quotidiens comme vous et moi. Peut-être que ce qui m’a le plus plu ce n’est pas qu’ils avaient des super-pouvoirs, c’est qu’ils avaient également une identité secrète. C’est cette double vie qui m’attira, j’aimais les X-men parce qu’ils sauvaient le monde mais aussi parce que ce monde était une menace pour eux, et je me sentais proche de Peter Parker non pas parce qu’il aidait ses concitoyens, mais parce qu’il tentait d’avoir une vie normale et d’être accepté par ses camarades au lycée. Une chose me subjugua d’emblée, le fait que tous ces héros évoluaient dans le même univers. Aussi étrange que cela puisse paraître cela rendait celui-ci beaucoup plus crédible à mes yeux. Le fait de pouvoir voir Hulk et le Punisher se battre contre le Dr Octopus alors que ce dernier venait de se faire corriger par l’homme araignée le mois dernier renforçait la réalité de ce monde. Un monde où des grands événements peuvent avoir des répercussions sur l’ensemble des personnages. Laissez-moi faire un peu de psycho de bazar : je me dis que l’adolescence est une époque remplie de bouleversements et qu’il est très difficile pour une jeune personne de comprendre et cerner le monde qui l’entoure. Alors qu’il se rend compte que la plupart de ses certitudes d’enfants ne sont que des illusions, il n’arrive pas encore à se définir dans ce nouvel environnement. Quoi de plus rassurant alors qu’un univers aux frontières bien définies et avec des personnages porteurs de valeur fortes ? Peut-être que par certains côtés les comics de super-héros ont le même rôle éducatif que les contes pour un enfant.





Bref, toujours est-il que je me suis plongé dans les histoires de super-héros à ce moment là. Tous les mois je dépensais mon argent de poche dans les revues de l’époque éditées par Semic (Strange, Nova, Titans, Spécial Strange etc etc) ; je profitais également des marchés et des brocantes pour acheter des vieux numéros si bien que j’ai pu me faire une bibliothèque très honorable et que j’ai pu découvrir des récits anciens. J’ai fait la connaissance des X-men de la grande époque, je suis allé explorer l’espace grâce aux sagas cosmiques de Jim Starlin, j’ai pu voir voltiger le tisseur sous les traits de John Romita, j’ai apprécié le travail de son fils sur Iron Man, j’ai été subjugué par les Fantastic Four de Stan Lee et Jack Kirby et le Daredevil de Frank Miller, et j’ai tremblé de joie devant les centaines d’aventures que je lisais. Pourtant j’ai rompu avec eux quelques années après. L’histoire classique, la lassitude, l’envie de passer à autre chose et les problèmes d’argent. J’avais toujours de la tendresse mais entre eux et moi ce n’était plus la fougue des premières années et nos chemins se sont séparés sans disputes ni claquement de porte. Peut-être que le coup fatal fut quand Semic perdit les droits d’édition des œuvres Marvel malgré la reprise immédiate par Panini et le fait que le travail de Semic pouvait être très discutable, ce n’était plus la même chose et mon cœur est parti voguer vers d’autres contrées.

Pourtant je ne cassais pas les ponts avec mon ex. Durant cette « traversée du désert » je découvris que les comics du super-héros ne furent pas qu’édités par Semic, je découvris que les aventures de Daredevil qu’ils n’avaient pas pu publier étaient disponibles ailleurs. C’est aussi à ce moment là que j’ai découvert le travail d’Alan Moore et que j’ai dévoré From Hell, V pour Vendetta et Watchmen. De plus je découvrais les oeuvres des maisons concurrentes de Marvel et je me régalais aux aventures du Dark Knight croqué par Frank Miller.



Quatre ans plus tard un de mes meilleurs amis me fit découvrir les comics de Joe Michael Straczynski. En tant que très grand fan de Babylon 5 je ne pouvais qu’être curieux de sa reprise de Spider-man. Les premiers numéros me firent l’effet d’un choc, tout comme la lecture de Midnight Nation et de Rising Star. Si aujourd’hui je n’apprécie plus le travail de cet auteur sur les personnages qu’il n’a pas crée, je lui dois quand même mon retour au bercail. Une nouvelle relation débuta à ce moment et à ce jour elle n’a pas pris fin. Cette relation est différente toutefois. Alors que plus jeune mon obsession était de tout acheter afin de ne louper aucune histoire et interconnections entre les différentes séries, je sélectionne désormais les histoires que je veux lire en fonction du sujet, du personnage et de l’équipe créative. Durant ces années de disettes j’ai pu découvrir des termes comme « run » et j’ai pris conscience que l’important n’était pas le personnage dans sa globalité mais le traitement par des auteurs qui offrent aux lecteurs des histoires de qualités selon leurs propres aspirations. Je crois que je n’aime (ni ne déteste) aucun super-héros sur l’ensemble de ces publications. Par contre j’adore Daredevil par Frank Miller, Gene Colan ou Michael Bendis, j’ai redécouvert le talent de Walter Simonson en relisant ses passages sur Thor et sur les Fantastic Four, j’ai pu apprécier à quel point les origines anglaises d’Alan Davis avait apporté cette touche unique à Excalibur et je me dis que Jack Kirby mérite bel et bien son surnom de King.

Pourquoi je vous raconte tous cela au juste ? A la base cela ne devait être que quelques lignes pour introduire un texte qui devait être consacré à la série Captain America d’Ed Brubaker, et puis sans le savoir les mots se sont accumulés au fur et à mesure que les souvenirs revenaient. Tant pis je laisse comme cela et je vous parlerais de Cap une autre fois. En écrivant ces lignes je me faisais la réflexion que si la bd dite européenne et le manga avait acquis une certaine forme de respectabilité, le comics-books de super-héros est encore mal perçu dans nos contrées. Il n’a certes pas été la victime des croisades ridicules qu’a subi la bande dessinée japonaise (quoique si on remonte un peu dans le temps on se rend vite compte que ce n'est pas vraiment le cas), mais en restant dans son carcan il n’a pu démontrer la richesse de son œuvre en dehors de quelques auteurs que beaucoup se plaisent à dire qu’ils font des romans graphiques et non pas du comics-books.

Donc pour conclure ce qui sera une introduction à une rubrique où l’on dira beaucoup de bien des super-héros : lisez des comics-books, n’hésitez pas à vous plonger dans ces univers et je suis certain que vous trouverez des œuvres qui vous enchanteront.

* En fait ce ne sont même pas mes premières cassettes prises dans un vidéoclub je me souviens avoir loué quelques années avant celles-là Le retour du Jedi et l’avoir regardé 3 ou 4 fois d’affilée chez les parents d’un copain.

mercredi 24 novembre 2010

Freddie Mercury

Le 24 novembre 1991, il y a 19 ans, mourrait Freddie Mercury le chanteur et leader du groupe Queen. Histoire de rendre hommage à un artiste dont l'oeuvre a beaucoup compté pour moi voici la vidéo de Tie Your Mother Down, un bon morceau de rock qui prend une toute autre dimension lors du concert à Wembley en 1986.

mercredi 3 novembre 2010

Babylon 5 : Prologue


Babylon 5 est la cinquième station de type Babylon après que les trois premières furent détruites et que Babylon 4 disparut mystérieusement vingt-quatre heures après sa mise en service. Construite par les Terriens en territoire neutre, cette gigantesque station spatiale à vocation commerciale est un important lieu d'échange entre les peuples, ce qui en fait également une plaque tournante pour de nombreux bandits et contrebandiers. Mais Babylon 5 est avant tout une base diplomatique. Construite dix ans après la guerre entre les Terriens et les Minbarris, sa mission est de protéger la paix. Elle est ainsi le siège d'un conseil où les ambassadeurs de la majorité des races de la galaxie tentent de trouver des solutions pacifiques à leurs problèmes.

C'est malheureusement une mission qui semble vaine tant la haine entre certaines races est tenace et alimentée par des puissances aux motivations obscures. Pourtant entre 2258 et 2262, Babylon 5 deviendra un symbole de paix et de liberté pour tous ceux qui luttent contre les ténèbres et sera le lieu où des grands évènements entraineront des bouleversements dans la galaxie qui conduiront au Troisième Age de l'humanité.

Présentation des races et des personnages

L'alliance Terrienne

La Terre commença timidement son exploration de l'espace mais depuis la rencontre avec les Centauris, il y a cent ans, tout changea. Grâce à l'échange de technologie et la découverte de la technologie des points de saut, les Humains ont accru leur sphère d'influence dans la galaxie. Bien qu'ils soient considérés comme jeunes, ils n'en restent pas moins qu'ils font partie des cinq races majeures de la galaxie. Réunifiés dans un gouvernement mondial, les humains faillirent disparaître lors de la guerre contre les Minbarris. Pourtant alors que ces derniers se trouvaient en orbite autour de la Terre et que les humains lancèrent leurs dernières forces dans une bataille perdue d'avance, les Minbarris se rendirent sans raison apparente. La fin de cette guerre donna un nouvel espoir pour l'humanité et engendra la création du projet Babylon.

Commandant Jeffrey Sinclair.

Premier commandant de Babylon 5, Jeffrey Sinclair est un homme sage et intègre. Son talent de diplomate lui permet de résoudre bien des conflits sur la station. Il est pourtant en proie au doute et cherche à connaître la vérité quant à son aventure durant la Bataille de la ligne. Lors de cette bataille entre les Humains et les Minbarris en orbite autour de la Terre, Jeffrey Sinclair, alors pilote de chasse, perdit le contrôle de son vaisseau. Voyant tous ses amis se faire tuer un à un, il décida de mourir en percutant un vaisseau Minbarris. Il survécut néanmoins au crash et se réveilla vingt-quatre heures après sans souvenir de ce qui avait bien pu se passer. Durant ce laps de temps, les Minbarris, alors certains de remporter la guerre, capitulèrent face aux Humains.

Lieutenant-commandant Susan Ivanova

Second du commandant Sinclair, Susan Ivanova à notamment en charge de réguler le trafic des vaisseaux arrivant et partant de la station. D'un abord très froid et disposant d'un humour mordant, elle se révèle être une amie fidèle et une âme perdue. Son frère est mort lors de la guerre, sa mère télépathe s'est suicidée et son père ne lui parle plus depuis qu'elle a rejoint l'armée.




Chef de la sécurité Michael Garibaldi

Fidèle ami de Jeffrey Sinclair, Garibaldi veille à la sécurité sur la station. Bon vivant et suspicieux de tout, il est le parfait candidat pour ce poste. Ancien alcoolique, il lutte sans cesse pour ne pas retomber dans ce vice. Après avoir été licencié de plusieurs postes, Babylon 5 représente le dernier espoir pour cet homme. Il est par ailleurs ami avec l'ambassadeur Londo Mollari.



Docteur Steven Franklin

Pendant la guerre, le docteur Franklin a volontairement détruit ses notes concernant la biologie des Minbarri afin d'éviter que la Terre crée une arme chimique. Pour Franklin toute vie est sacrée et il consacre son existence à la préservation de tout être vivant. Son arrivée sur Babylon 5 est pour lui une grande opportunité à tous les niveaux. Mais ses idéaux vont bien être mis à mal au contact d'autres cultures.


Talia Winters

Talia est une télépathe et fait partie du Corp Psy une organisation terrienne qui recense et regroupe tous les télépathes. Quand un humain découvre ses facultés télépathiques il a le choix de rejoindre le Corp ou bien de se faire injecter des drogues qui annihilent son pouvoir ; et cela afin de préserver l'intimité de la population. Talia est une télépathe commerciale et vit en permanence sur Babylon 5. Son allégeance au Corp est totale et doit faire face à l'animosité d'Ivanova qui voue une haine farouche envers le Corp depuis la mort de sa mère.

La Fédération Minbarri

Les Minbarris sont considérés comme une des plus vieilles et une des plus puissantes races de la galaxie. Explorateur de l'espace, leur dogme est fondé sur une relation particulière à l'univers et sur l'idée que chaque génération de Minbarris se ré-incarne dans la suivante. La société Minbarris se divise en trois castes : les ouvriers, les religieux et les guerriers. Chaque caste est représentée par trois de ses membres au sein du Conseil Gris, l'institution suprême de la fédération composée de neuf membres, assurant ainsi l'équité pour chacune des castes. Même si les Minbarris connaissent des dissensions internes, il reste un peuple uni quand le besoin s'en fait sentir comme l'ont constaté les Humains lors de la guerre. Cette guerre fut déclenchée à la suite de la mort de Dukhat, le chef des Minbarris. Une mort provoquée par les humains à la suite d'un accident au moment du premier contact entre les deux peuples. Les Minbarris, fous de rage, déclarèrent la guerre et, pendant deux ans, annihilèrent toute trace de vie humaine. Mais lors de la bataille de Ligne qui devait conclure le conflit et assurer leur victoire, les Minbarris se rendirent sans donner aucune raison. Depuis la fin de la guerre, les Minbarris tissent des liens de paix avec les Humains mais le mystère de leur capitulation reste entier.

Ambassadeur Delenn

Une main de fer dans un gant de velours, voila comment on pourrait résumer l'ambassadeur Delenn. D'une nature douce et compatissante, elle peut faire preuve d’une grande colère et être intraitable quand le besoin s'en fait sentir. Très proche du commandant Sinclair, elle lui cache néanmoins beaucoup de choses et semble en connaître beaucoup sur lui. Delenn cache en effet qu'elle est membre du Conseil Gris. Sa présence sur la station en tant qu'ambassadeur revêt un but plus important que la seule mission diplomatique.




Lennier

 Lennier est l'attaché d'ambassade de Delenn et fait partie, tout comme elle, de la caste religieuse. Très naïf et candide, sa venue sur Babylon 5 est l'occasion pour lui de découvrir l'univers. Il n'en reste pas moins qu'il en connaît beaucoup plus sur Delenn et les secrets de son peuple qu'il peut le laisser croire.






La République Centauri

Les « lions de la galaxie », comme ils se surnomment, sont un peuple riche et prospère mais dont les querelles politiques, la soif de pouvoir, l'envie de paraître et le respect des traditions, en font un peuple sur le déclin. La république fonctionne grâce à un Sénat, une famille royale et tout un système de famille riche et puissante qui servent avant tout leurs propres intérêts. Depuis la fin de leur occupation du territoire Narn, ils cherchent à retrouver leur gloire passée.

Ambassadeur Londo Mollari

Vieux briscard de la politique, Londo se retrouve sur Babylon 5 car le poste est dangereux et personne ne veut y aller. Conscient de sa mise à l'écart, il en profite pour davantage fréquenter le casino de la station plutôt que la salle du conseil. Il n'en reste pas moins un fier Centauris, désireux de retrouver la gloire passée. A ce titre il n'hésite pas à s'opposer aux Narns et à tout faire pour que son peuple redevienne une force dans la galaxie. Sa haine envers l'ambassadeur G'Kar est connu de tous mais peu savent que celle-ci provient d'une vision que Londo a eue. Dans le futur G'Kar et lui mourront en s'étranglant mutuellement.

Vir Cotto

A l’instar de Lennier, Vir est l'aide d'ambassade de Londo. Tout aussi naïf que son homologue Minbarri, il apprend néanmoins à faire preuve d'indépendance et à contester les décisions parfois mauvaises de son supérieur. A l'inverse de beaucoup de ses compatriotes, Vir n'est pas attiré par les intrigues de cours et les jeux de pouvoirs et fait preuve d'un romantisme et d'un idéalisme qui consternent Londo.





Le Régime Narn

Le régime Narn fut victime de l'occupation Centauris pendant un siècle. Ce peuple autrefois pacifique et agricole subit un esclavage terrible avant de se révolter et de retrouver leur liberté. Leur indépendance les ont poussé à se moderniser et à devenir de redoutables guerriers qui projettent aujourd'hui de se venger des Centauris. Peuple belliqueux et combatif, les Narn sont rapidement devenus une race sur qui compter mais dont il faut également se méfier.

Ambassadeur G'Kar

La haine de Londo envers G'Kar est proportionnelle à celle que l'ambassadeur Narn voue à celui-ci. Ancien résistant et homme politique redoutable, G'Kar se retrouve sur Babylon 5 pour défendre son peuple, pour affaiblir les Centauris et pour diverses autres activités peu légales. Toutefois il se révèle être un homme d'une grande sagacité et d'une spiritualité étonnante.





 Na'Toth
 
Aide d'ambassade de G'Kar, elle possède la fougue de son peuple et se démarque davantage par sa force et son tempérament que par sa diplomatie.






L'empire Vorlons

Les Vorlons sont la race la plus mystérieuse et vivent dans un secteur de la galaxie fermé à tous, ils ne veulent pas révéler leur identité et sont présents sur Babylon 5 dans un but mystérieux.

Ambassadeur Kosh




Ambassadeur des Vorlons, Kosh dissimule sa véritable apparence et reste quelqu'un d'extrêmement secret et obscur qui reste davantage dans un rôle d'observateur que d'acteur lors des différentes réunions du conseil consultatif.











Quand elle fut diffusée pour la première fois aux USA, Babylon 5 fut victime de plusieurs handicaps :

  • Elle fut une des rares séries de science-fiction hors label Star Trek et du affronter un redoutable adversaire (et un chef d'œuvre de série soit dit en passant) soutenue par une communauté qui ne juraient que dans les aventures de l'équipage du capitaine Picard.
  • Un an avant la diffusion de Babylon 5, fut lancé Star Trek : Deep Space Nine le spin-off de Star Trek : The Next Generation. L'histoire de DS9 se situe sur une station spatiale à proximité d'un vortex qui en fait donc un endroit stratégique pour tous les peuples de la galaxie et notamment pour les Cardassiens et les Bajoriens deux peuples qui se haïssent depuis toujours. On le voit, le pitch est énormément semblable à celui de Babylon 5 et la série fut rapidement taxée de plagiat. C'est oublier toutefois que le script de Straczynski tourna au sein des différentes chaînes, dont la Paramount détentrice des droits de Star Trek
  • Quasiment annulée à chaque fin de saison, la série pu arriver à son terme grâce à son basculement sur la chaîne TNT. Arrivée un an avant X-Files et bien avant le succès de séries comme 24 ou Lost, qui relancèrent la vague des feuilletons et des histoires à suivre, Babylon 5 eut peine à convaincre qu'on puisse raconter une histoire définie à l'avance sur plusieurs saisons.
  • Enfin en France, la série fut diffusée par Canal + en crypté et en tant que bouche trou pendant ses trois premières saisons. Depuis elle fut très peu rediffusée et resta une série assez confidentielle qui ne doit sa reconnaissance tardive que grâce au bouche à oreille et aux DVD.

Babylon 5 est clairement une série dont les qualités forcent le respect et son statut de référence de la science-fiction et de la série télé n'est en aucun cas usurpé ; et cela pour plusieurs raisons :

  • La première, la plus importante, celle qui conditionne tout le reste, est la qualité de sa structure scénaristique. Babylon 5 est une série conçue par son créateur (Joe Michael Straczynski) pour durer cinq saisons racontant une grande histoire. Le format d'une série télé et les influences de JMS ont fait de la série un roman télévisuel où chaque saison renvoie à un chapitre de l'histoire. Celle-ci ayant été écrite à l'avance, la série apparaît alors comme totalement cohérente.
  • D'un point de vue plus formel, la série bénéficie d'un casting solide et d'acteurs compétents qui offrent une prestation magnifique. Elle fut précurseur en matière d'effets spéciaux numériques qui lui conférèrent un ton unique renforcé par une musique envoûtante signée Christopher Franke.
  • Le terme roman télévisuel n'est pas usurpé. Non seulement la série fonctionne comme un livre avec une introduction, un développement et une fin, mais les références principales de la série sont avant tout littéraires ; les trois principales étant : Dune de Franck Herbert, le cycle Fondation d'Isaac Asimov et, surtout, Le seigneur des anneaux de JRR Tolkien. La série se démarque justement des autres par son aspect fantasy qui se dégage au fur et à mesure de l'histoire. Commençant comme une série de science-fiction, l'histoire va peu à peu dévier dans l'héroic-fantasy avec tout ce qu’elle comporte de mythologie, de magie, de poésie et de moments épiques.

Le but n'est pas ici d'expliquer de manière exhaustive toutes les qualités de la série mais juste d'en rappeler les plus importantes ; l'analyse des épisodes étant justement l'occasion pour s'épancher au maximum. Next soon : la review du premier épisode.

samedi 30 octobre 2010

Veni, vidi, vici



Bonjour à tous,


Après un voyage de noce dans la ville de Florence où j’ai pu découvrir une magnifique cité et où j’ai pu satisfaire autant mes yeux que mon estomac, me revoilà dans ma Touraine d’adoption prêt à redécouvrir avec vous les merveilles de la culture populaire. Il s’est passé des choses intéressantes durant ces quinze jours et certaines des choses que je vais vous dire ne sont pas toute fraîche (merveille de l’internet qui périme une nouvelle en moins de 24 heures chrono). Il n’empêche que je tenais à les aborder et à vous faire part de mon avis hautement recommandable dans les milieux autorisé. C'est-à-dire ceux qui débattent sur cette question primordiale : « Dans Predator 2, les predators ils sont là depuis quelques jours ou depuis des centaines d’années ? ».

On commence par la nouvelle la plus fraîche du lot. Si vous vous intéressez un tant soit peu à la carrière de deux barbus géniaux à savoir Steven Spielberg et Peter Jackson vous saurez que ces deux bonhommes se sont associés et travaillent en Nouvelle-Zélande à l’adaptation des Aventures de Tintin. Il s’agira d’une adaptation libre sous la forme de trois films, qui mélangera plusieurs histoires connu du reporter. Ainsi le premier film sera Le secret de la Licorne mais rajoutera des éléments du Crabe aux pinces d’or tel que la première rencontre entre Tintin et le capitaine Haddock. A l’instar d’Avatar de James Cameron, les films sont tourné en performance capture et en 3D. Des techniques qui dans les mains de tacherons donne un résultat horrible mais qui peuvent offrir des films magnifiques dans les mains d’un réalisateur doué. Je pense bien sur à James Cameron, dont je n’apprécie pourtant pas des masses son Avatar mais également au Beowulf de Robert Zemeckis. Plus récemment j’ai eu de très bon écho de Dragons de Chris Sanders et Dean DeBlois. Je ne vais pas vous mentir, j’attends énormément cette adaptation. Deux des réalisateurs que j’apprécie énormément (malgré quelques films récent que je n’aime pas) vont adapter une des œuvres sur lesquelles j’ai appris à lire et qui à nourri mon univers durant des années. Et si je ne considère pas la performance capture et la 3D comme le saint graal indispensable pour tous projets cinématographique, je ne peux qu’être curieux quand au résultat final tant cette technique pourrait le mieux adapter le style d’Hergé (la fameuse ligne claire).


 
Bon pourquoi je vous parle de tout ça au fait ? Ha oui tout simplement parce qu’il semblerait que la première image du film va être bientôt diffusé. C’est le magazine Empire qui a vraisemblablement l’exclusivité et ces enfoirés tease à mort.

Allez faire un tour ici et vous découvrirez que, tel un calendrier de l’avent, le site met en ligne des photos qui semblerait être extraites d’une seule et même image. On peut y voir ce qui semblerait être le pelage de Milou, le pull de Tintin, sa chaussette etc etc. Il est très probable que l’image complète fasse la couverture du prochain numéro de cet excellent magazine. Cela fait longtemps qu’un projet ne m’avait pas autant excité alors qu’aucune image n’a était diffusé alors croyez moi que je vais suivre cela de très prêt.

On va rester dans l’adaptation de bande dessinée car le magazine Entertainment Weekly vient de publier de nouvelle image du film Captain America. Projet hautement casse-gueule compte tenu du personnage en lui-même et compte tenu de la médiocrité du dernier film en date de la Marvel (Iron Man 2), il s’agit d’un film que j’attends également beaucoup. D’une part parce que j’aime beaucoup la bd et le personnage qui est très loin de l’image qu’on pourrait lui apposer (mais je pense que j’aurais l’occasion de revenir dessus quand j’aborderais le plaisir que j’ai à lire le run d’Ed Brubaker) et d’autre part parce qu’il semblerait que le réalisateur et son équipe aient une très bonne approche du personnage et de l’histoire. Bien que le but soit que le personnage s’intègre à la future équipe des Vengeurs (qui sera notamment composée d’Iron Man, de Thor, d’Hulk et dont le film sera réalisé par Joss Whedon et sortira en 2012), le film se déroulera principalement durant la Seconde guerre mondiale. Réalisé par Joe Johnston à qui l’on doit Jurassic Park III, Jumanji, Wolfman et surtout, dans le cas qui nous intéresse, Rocketeer, le film racontera les aventures du jeune Steve Rogers qui deviendra Captain America et qui luttera contre les troupes nazis de Crane rouge. Le casting est alléchant entre un acteur excellent dans les rôles de méchant (Hugo Weaving), un Tommy Lee Jones en colonel de l’armée américaine, un Samuel L.Jackson qui retrouve son rôle de Nick Fury et surtout un Chris Evans (la seule bonne chose de Fantastic Four avec Michael Chiklis et excellent acteur dans Sunshine) qui à l’air de très bien incarner le personnage créer par Jack Kirby et Joe Simon. Jugez plutôt



D’autres images ici : CineHeroes

Et chez nous pendant ce temps là ? Ben on pourrait dire que c’est un peu la dêche et que c’est désespérant de voir qu’on arrive pas à exploiter notre patrimoine culturelle mais bon ce blog ayant pour but de rester positif au maximum on va parler des projets qui font plaisir.

Top ! Je suis une série crée, écrit, réalisé et interprétée par un autodidacte nourri  à Star Wars, Warhammer et Indiana Jones. Je suis composé de 450 épisodes répartie sur six saisons. J’étais le 6ème programme le plus rentable des quatre principale chaînes française et le premier programme qui rapportais le plus de revenu publicitaire à ma chaine de diffusion. Je réunissais lors de ma diffusion une moyenne de cinq millions de téléspectateurs et leur racontais une histoire fantastique où je revisitais le mythe Arthurien en ancrant mon style dans un langage moderne hérité d’Audiard et de Gosciny. J’aborde des thèmes universels comme l’amour, la fraternité, l’amitié, la foi et questionne sur l’art, la religion, la vie de couple, l’avancée sociale via des histoires humoristique et dramatique. Prenant mon sujet à bras le corps je n’hésite pas à exploiter toute la richesse que le passage d’une époque à une autre (et notamment de l’arrivée du christianisme) peut offrir en matière de dramaturgie. Je parsème au sein de mes histoires des multiples références  à La guerre des étoiles, à Aristote, à Stargate, aux jeux vidéos, au frères Coen, à Michael Mann, à Rambo 3, aux Skavens, à X-files et bien d’autre chose encore. J’ai évolué au fur et à mesure de mes saisons au niveau de ma réalisation et offre aujourd’hui des épisodes d’une qualité visuel rare pour un show de ma catégorie. Enfin pour finir je suis une série française. Je suis, je suis……

Kaamelott fait parti de ce qui se fait de meilleur en France, une série parfaitement maitrisée qui arrive à mélanger brillamment culture dite classique et culture populaire et qui est arrivée à se jouer des contraintes télévisuelles pour amener le spectateur vers des contrées inconnues. J’ai un profond respect pour Alexandre Astier, il est doué mais également modeste et à un point de vue très pertinent sur plein de sujet (je vous recommande d’ailleurs la lecture d'Astier et Rollin posent les bases de la pensée moderne). Récemment il était le parrain du festival Scénariste en Série et son point de vue sur l’état de la fiction française est très intéressant. 






Dans ce reportage on apprend également quelques nouvelles sur les prochains projets d’Astier. Premièrement le tournage de Mme Karlsson avec Isabelle Adjani commence au mois de mars 2011, deuxièmement l’adaptation cinématographique de Kaamelott est toujours sur les rails. Les films seront la suite de la série télé mais également d’un livre qui fera office de septième saison. Appelé Kaamelott : Resistance, il racontera les aventures des chevaliers de la Table Ronde suite à la trahison de Lancelot et à sa vendetta contre ses anciens frères d’arme. Enfin Alexandre Astier confirme qu’il sera le scénariste et le co-réalisateur d’un film d’animation en 3D qui adaptera un album d’Astérix (vraisemblablement Le Domaine des Dieux). Voila une excellente nouvelle. Après l’horreur que fut le troisième film sur les irréductibles gaulois, cela fait plaisir qu’une personne dont l’héritage de Goscinny et Uderzo transparaît autant dans sa création prenne les rennes d’un projet tel que celui-ci.

Bon allez zou c’est tout pour aujourd’hui, portez vous bien.