L’écrivaine
étant une amie, mon avis sur le livre est forcément influencé par cela,
soyez prévenu. Bon en fait je vous dis ça mais je fus vite happé par
l’histoire et j’oubliais très vite que tout cela venait de la copine qui
descend les bières plus vite que son ombre.
La Grande Peste Noire. Le Grand Incendie. Le
Blitz orchestré par les nazis. La Bombe de Staline… Londres a survécu à
tout. En 1951, isolée dans la gangue glacée de la nuit nucléaire, la
cité millénaire et ses habitants tentent de vivre comme avant. Malgré
les radiations, les Rôdeurs de la Nuit, et eux-mêmes. Quand
des enfants de quartiers pauvres sont enlevés par une étrange entité
aux yeux incandescents, les tensions éclatent et les destins
s'entrecroisent. Ainsi Vassilissa, vampire russe obligée de traquer ses
semblables sous les ordres des autorités britanniques ; Satinder, jeune
fille sikhe qui n'a pu empêcher la disparition de ses petits frères ;
Jaime, ancien résistant espagnol désormais voué au crime organisé ou
Gwen, belle héritière blessée au plus profond de sa chair et de son âme.
Sous l'objectif du photographe américain Arthur Smitty se succèdent
émeutes et révoltes d'une population dont le rêve impossible est de
revoir le soleil une dernière fois.
Alors j’ai eu un peu
de mal dans les premiers chapitres notamment à causes du nombre
important de personnages qui arrivent les uns à
la suite des autres. Heureusement le récit tient toujours la route et
tous ces personnages convergent vers un même but. Même si certains
restent sur le carreau, cela permet en fait un recentrage sur le
personnage de Gwen. Femme au parcours fascinant et en résonance avec
l’histoire de ce Londres dans une époque (1951) différente de la notre
compte tenu d’une divergence des événements de la Seconde Guerre
Mondiale. J’ai également beaucoup aimé la variation sur l’univers de
Peter Pan ainsi que la confrontation entre différentes cultures et
fantastiques.
Une très belle aventure douce/amer doublée de
quelques scènes mémorables (Les premiers rayons de soleil sur Londres,
le massacre de Vassilissa). Merci pour la lecture Nelly
Je vis une année charnière. Après avoir vécu durant 28 ans dans la
région parisienne, je vais partir vivre à Tours d’ici quelques mois.
J’ai posé ma démission et je vais quitter amis et parents pour une nouvelle
vie. La raison ? Un petit bout de femme intelligente, jolie et drôle
avec qui chaque moment est merveilleux. On partage une passion pour le
cinéma et les séries, on rigole à tout
et on discute pendant des heures (bon on fait d’autres choses aussi mais
vous n’aurez pas les détails bande de vicieux). J’ai rencontré
l’amour, le vrai. Cela ne fait que quelques mois que nous sommes en
couple mais tout semble aller de soi. On décide de vivre ensemble et je
vais la rejoindre dans sa ville d’Indre et Loire.
Pour l’heure
on fait tous les deux des aller-retour pour passer les week-ends et les
vacances ensemble. Et nous voila en ce beau jour d’été dans la salle du
MK2 François Mitterrand en compagnie d’un couple d’ami pour aller voir
le dernier Pixar. Après Wall-E je ne suis pas franchement inquiet de
voir un mauvais film et puis c’est Pete Docter le mec derrière Montres
et Cie. Autant dire que je ne m’attendais pas au guet-apens. Le film est
bien, ce n’est pas mon préféré mais voila, il y a ce prologue.
Les dix premières minutes du film nous montre la vie de Carl et Ellie
Fredricksen depuis leur rencontre jusqu’à la mort d’Ellie. Une vie toute
simple, remplie de petites joies et de moments de complicité. Une vie
comme je me l’imagine avec celle qui est assise à coté de moi. Je me
prend ce passage en plein dans le cœur comme une promesse de ce que sera
mon avenir. Nous sommes en 2018 et cette année je vais fêter mes dix
ans en compagnie de celle qui est devenue ma femme, ma meilleure amie et
l’amour de ma vie. Elle est là dans les bons moments et m’a aidé dans
les jours tragiques. Chaque jour qui passe en sa compagnie est une bonne
journée.
Il m’apparaissait évident de finir cette chaîne sur
ce film. Une chaîne où j’ai plus parlé de moi que des films et où je
n’ai pas forcément évoqué mes œuvres préférés mais c’est aussi cela le
cinéma, le témoignage d’une époque et de moments de vie.