204 films, séries, documentaires vu ou revus avec quelques jeux dans le lots et sans compter les expositions
C’est peu ou prou la même chose que 2023 avec pourtant une grande différence qui m’a sauté aux yeux en préparant un Top 5 pour le travail. Je suis allé seulement neuf fois au cinéma pour voir un film qui venait de sortir en salle. Même pas un film par mois, je pense que j’ai jamais fait aussi peu. Mon bureau est situé juste en dessous de sept salles de ciné et pourtant j’ai vu moins de films actuels que beaucoup de copains. C’est même pas tant une question de proposition (parce que quand je vois tous les films que j’ai loupés et qui me font envie je me dis que j’avais de quoi remplir mon carnet de bal) qu’une question de motivation. Ca sera donc la grande résolution de 2025, aller voir un film actuel par semaine. Allez au moins trois par mois parce qu’il y a aussi les ressorties.
Haaaa les ressorties. Autant j’ai vu peu de film nouveau, autant je me suis fait plaisir à aller voir ou revoir des classiques sur grand écran : Phanthom of the paradise, Terminator, 2001, E.T, Total Recall, Shining, M le maudit, Robocop, Blood Simple, Batman, Batman Returns, Carrie au bal du diable, Retour vers le futur, Shaun of the dead, PlayTime, Fargo et j’en oublie sûrement un ou deux.
Quel plaisir que de voir en salle des films aussi bon et pour certains taillés pour ça. Quelque soit la qualité de votre installation personnelle, rien ne vaut l’expérience en salle. N’hésitez pas si vous pouvez le faire. Déjà ca aide les cinémas et en plus vous verrez vos films autrement. Pour ce début 2025 je vois déjà arriver des explosions atomique à Neo-Tokyo et Los Angeles, la vie d’un homme qui a toujours rêvé d’être un gangster, un film charnière d’un réalisateur néo-zélandais et un mois d’avril de fou avec Paris-Texas, Le limier, Blow-up et Blow out (grand merci à la Cinémathèque de Tours)
Niveau rétrospective à la maison cette année fut consacré à Rocky Balboa, Harry Callahan, Freddy Krueger ainsi que Sarah Connor et ses amis. Du grandiose, du très bon et du moins bon (voire du caca) dans tous ça.
Mais niveau rétro personnelle mortel il y eu surtout celle de Walter Hill allant de Hard Times jusqu’à Brewster's Millions. Un énorme plaisir (et des découvertes incroyables telles que Sans détour) en dehors du dernier (caca!). Je dois dire que je suis moins motivés pour la suite mais bon on va se donner une petite. L’autre grosse rétro fut celle consacré à l’univers Patlabor avec deux séries d’O.A.V. (Original Animation Video), une série télévisée et trois films d’animations. Une vaste galaxie pour un univers particulier et passionnant par sa richesse, son atmosphère et sa variété. Il est probable que j’en recause un peu dans le blog
Tiens en parlant de séries télés, l’autre gros morceau de mes séances depuis longtemps. 2024 fut l’occasion d’une nouvelle saison de The Bear (formidable bien que déséquilibré) et de Fargo (parfaite).
Au rayon « arrêté après quelques épisodes », j’ai tenté Schrinking (chiant), For all manking (et pourtant j’aurais aimé mais zzzzzzzzzzz), Hacks (aucun intérêt pour les personnages) et la suite de Frasier (étonnant non ?). Tant pis, après quelques épisodes sans jamais trouver un petit truc auquel s’accrocher pour continuer, c’est pas la peine de prolonger. Il faut savoir dire non à la drogue. Seul Only Murders in the building m’a fait tenir jusqu’à la fin de la saison mais sans envie de regarder la suite
Au rayon « content de te revoir » j’ai passé l’année avec Adrian Monk (qu’elle capacité à toujours se renouveler dans une forme pourtant jugée rigide), Leslie Knope (vive le service public), Frasier Crane (celui de Seatle, le seul, l’unique), Selina Meyer (la politique de moins en moins caricatural vu la réalité), Jerry Seinfeld (et je n’ai aucun problème avec ça), Eren Jäger (sublime œuvre qu’est L’attaque des Titans, dépassant de loin son postulat de base avec une maîtrise rarement vue) et le duo le plus célèbre du FBI : Fox Mulder et Dana Scully (incroyable comment X-Files prend une toute autre dimension aujourd’hui en plus de toutes ses autres qualités)
Deux séries que j’aime ce sont conclues cette année. La première est What we do in the Shadows. L’adaptation du film de Taika Waititi est devenue en six saison la meilleure comédie fantastique télévisuelle de ces dernières années avec des personnages haut en couleurs, des épisodes fantastiques et des idées au potentiels ravageurs tel que le vampire psychique, la descendance de Van Helsing ou bien encore le postulat voulant que les acteurs et actrices ayant joué des vampires sont en fait des véritables vampires donnant lieu à plein d’apparitions de guest-stars etc. La deuxième c’est Curb Your Enthusiasm, la série de et avec Larry David. Un chef d’œuvre de la comédie qui a vaille que vaille traversé presque 25 années. Une fin incroyable jouant, encore une fois, sur des mise en abymes redoutable.
Bon sinon le trio de tête de l’année : Ted Lasso, Ferrari et Anora
La première est une série en trois saisons aussi drôle que bouleversante, qui arrive à aborder intelligemment un paquet de sujet, qui s’offre des incartades poétiques par la force des aléas de la production et qui est incroyablement lumineuse tout en questionnant les aspects pervers de cette approche. Bref c’est un petit bijou. Le deuxième c’est la dernière claque du maitre Michael Mann, je vais pas en dire plus et juste vous conseiller d’écouter l’émission qu’on lui a consacrée. Je dirais juste qu’encore aujourd’hui je suis dégouté qu’il ne soit pas sorti au cinéma tant il doit prendre toute son ampleur sur grand écran. La dernière c’est Anora, le dernier film de Sean Baker, réalisateur américain dont je vous ordonne d’aller voir ses précédents films (Red Rocket, The Florida Project et Tangerine) et dont je vous suggère de guetter vos programmes parce que ses premiers films vont bientôt débouler en salle.
Et sinon en vrac :
- Vu et découvert quelques heures avant d’écrire ces lignes => Cet été-là de Jim Rash et Nat Faxon. Quand les adolescents cons ne sont pas ceux qu’on pensent
- Parce qu’avoir une manette entre les mains c’est bien => Vivre 2024 sur le canapé avec Star Wars (Jedi Survivors et Outlaw), Final Fantasy VII Rebirth, Horizon Zero Dawn, Assassin’s Creed Mirage, Ghost of Tushima et la trilogie Mass Effect
- Ca fait bien peur et c’est français, oui messieurs => Vermines de Sébastien Vaniček
- L’autre série feelgood => Schitt’s Creek de Dan et Eugene Levy
- Inoue qui fait avec sa pièce maitresse, ce qu'Otomo avait fait avec la sienne. Une adaptation cinématographique qui s'éloigne de la fidélité narrative pour capturer une atmosphère et un mouvement => The first Slam Dunk c’est grandiose
- - Continuons dans la famille « ils auraient été dans mon top 2023 si je les avaient vu cette année-là » => Godzilla Minus One, The Holdovers et Perfect Days
- Loupé en 2024, heureusement ca ressort au ciné en début d’année, merci Télérama (hé ouais) => La zone d’intérêt, Flow et Le mal n’existe pas
- Les belles surprises découvertes cette année => La mini-série Carol & the end of the World et son ode à la routine, le magnifique Sasquatch Sunset dont j’espère une exploitation en salle, le totalement juste Drinking Buddies et Le convoi sauvage de Richard C. Sarafian
- Mais sinon en vrai, mon film préféré de l’année sort en blu-ray US début janvier pour les 50 ans de ce dont il parle. Franchement et encore plus que pour Ferrari, je suis dégoutté qu’il ne soit pas sorti en salle en France pour le moment.
Bon et pour 2025 ? Au moins un film par semaine on va essayer de s’y tenir, on réfléchit déjà à la Soirée de l’horreur de l’été prochain, ça fait des années que je n’attendais pas avec impatience un film et il n’y a que Superman pour y arriver enfin et surtout venez tous et tout le temps au ciné.