dimanche 9 septembre 2018

Contes de Chevet - Le Salaire de la Peur de Georges Arnaud




Découverte du roman à l’origine des chefs d’œuvres de Clouzot et de Friedkin. C’est un bel exemple d’oeuvre que les adaptation embellissent grâce à un bon travail d’adaptation vers un autre support et un autre langage. Au final chaque format est le morceau d’un diamant. Le roman permet de mieux « entrer » dans la tête des personnages et décrit bien la prison mentale et physique dans laquelle ils se trouvent au début du roman. L’histoire commence avec l’explosion du puits de pétrole et la réunion qui conduira à l’embauche des chauffeurs pour conduire les camions remplie de nitroglycérine. Cynique et terrible début qui laissera la place à une peur constante durant le reste de l’histoire. 

Le style est brut et âpre et on ressent totalement l’enfer de l’aventure. Le passage sur l’explosion d’un des camion est renversant (peut-être encore plus que dans les films) tout comme sa suite et la lente mort de Jo. Je trouve même la fin bien mieux amené que dans le film, on y comprend mieux les sentiments de liberté et d’insouciance de Mario qui le conduiront à la mort.

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