Découverte
du roman à l’origine des chefs d’œuvres de Clouzot et de
Friedkin. C’est un bel exemple d’oeuvre que les adaptation
embellissent grâce à un bon travail d’adaptation vers un autre
support et un autre langage. Au final chaque format est le morceau
d’un diamant. Le roman permet de mieux « entrer » dans
la tête des personnages et décrit bien la prison mentale et
physique dans laquelle ils se trouvent au début du roman. L’histoire
commence avec l’explosion du puits de pétrole et la réunion qui
conduira à l’embauche des chauffeurs pour conduire les camions
remplie de nitroglycérine. Cynique et terrible début qui laissera
la place à une peur constante durant le reste de l’histoire.
Le
style est brut et âpre et on ressent totalement l’enfer de
l’aventure. Le passage sur l’explosion d’un des camion est
renversant (peut-être encore plus que dans les films) tout comme sa
suite et la lente mort de Jo. Je trouve même la fin bien mieux amené
que dans le film, on y comprend mieux les sentiments de liberté et
d’insouciance de Mario qui le conduiront à la mort.
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