lundi 26 avril 2021

Love is in the air

 



Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, en Nouvelle-Zélande, la jeune Maude Garrett embarque à bord d'un bombardier Boeing B-17 Flying Fortress. Elle est chargée du transport de documents top secret qu'elle doit emmener à Samoa. Outre la menace des puissances de l'Axe, le danger vient aussi de l'intérieur. À bord de l'appareil, Maude et les soldats vont devoir affronter une mystérieuse créature particulièrement agressive. 

 

 

Purée que c’était bon. D’une efficacité redoutable qui tend vers celle des meilleurs films de siège de Big John. D’ailleurs la bande originale est clairement dans la lignée du maître.

Un film audacieux dont la majorité du déroulé se situe dans la minuscule tourelle de l’avion où nous ne voyons que Maude Garett face aux menaces des avions ennemis et du monstre qui tente de détruire l’avion et avec pour seul lien une radio lui permettant de communiquer avec un équipage ne l’appréciant guère.

Jouant habilement sur la référence de l’épisode Cauchemar à 20 000 pieds de La Quatrième Dimension, le film le combine à un récit de guerre, un récit à suspense et bien d’autres choses n’en jetez plus. Ce meltingpot pourrait être indigeste mais tout le récit tient à merveille et les éléments se combine parfaitement grâce à un fil rouge tenu de bout en bout à savoir celui de la lutte d’une femme pour échapper à différents carcans.

Le film est généreux en scène de tension et en scène spectaculaire malgré son petit budget. J’ai perdu un litre de flotte lors de la tentative du personnage pour retourner dans le cockpit de l’avion. Malgré quelques passages surannée et une fin qu’on pourrait trouvé grossière (enfin je dis « on » parce que ma femme a trouvé ça too much, moi j’ai trouvé ça mortel), Shadow In the Cloud est une excellente surprise. Le genre de film qui impose le respect par son efficacité et sa capacité à rendre crédible une aventure épique avec peu de moyens.

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