Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, en Nouvelle-Zélande, la jeune Maude Garrett embarque à bord d'un bombardier Boeing B-17 Flying Fortress. Elle est chargée du transport de documents top secret qu'elle doit emmener à Samoa. Outre la menace des puissances de l'Axe, le danger vient aussi de l'intérieur. À bord de l'appareil, Maude et les soldats vont devoir affronter une mystérieuse créature particulièrement agressive.
Purée
que c’était bon. D’une efficacité redoutable qui tend vers celle des
meilleurs films de siège de Big John. D’ailleurs la bande originale est
clairement dans la lignée du maître.
Un film audacieux dont la
majorité du déroulé se situe dans la minuscule tourelle de l’avion où
nous ne voyons que Maude Garett face aux menaces des avions ennemis et
du monstre qui tente de détruire l’avion et avec pour seul lien une
radio lui permettant de communiquer avec un équipage ne l’appréciant
guère.
Jouant habilement sur la référence de l’épisode Cauchemar à
20 000 pieds de La Quatrième Dimension, le film le combine à un récit
de guerre, un récit à suspense et bien d’autres choses n’en jetez plus.
Ce meltingpot pourrait être indigeste mais tout le récit tient à
merveille et les éléments se combine parfaitement grâce à un fil rouge
tenu de bout en bout à savoir celui de la lutte d’une femme pour
échapper à différents carcans.
Le film est généreux en scène de
tension et en scène spectaculaire malgré son petit budget. J’ai perdu un
litre de flotte lors de la tentative du personnage pour retourner dans
le cockpit de l’avion. Malgré quelques passages surannée et une fin
qu’on pourrait trouvé grossière (enfin je dis « on » parce que ma femme a
trouvé ça too much, moi j’ai trouvé ça mortel), Shadow In the Cloud est
une excellente surprise. Le genre de film qui impose le respect par son
efficacité et sa capacité à rendre crédible une aventure épique avec
peu de moyens.
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