dimanche 24 juin 2018

10 films - 10 moments de vie : Mission : Impossible de Brian de Palma




1996 et j’ai 17 ans, bientôt 18 ans

Si mes années collège ne furent pas la joie, les années lycée furent au contraire une belle période avec le début d’amitiés encore fortes et présentes aujourd’hui. C’est aussi la période où je me met à écrire et où je deviens un fidèle lecteur de plusieurs revues tels que Mad Movies et Génération Séries. Un jour je pars avec des copains sur Paris. C’est la première fois que je vais dans la capitale et si mes copains y vont pour passer un examen (si je me souviens bien mais à vrai dire je n’en ai plus aucun souvenirs), pour ma part je décide d’aller au cinéma. Moi qui n’allait dans les salles obscures que dans un petit cinéma d’une ville de province (le Majestic à Meaux) voila que j’arrive devant le guichet de l’UGC des Halles. Autant vous dire que tout un univers s’est ouvert à ce moment là. Moi qui commençait à ne plus aimer voir des films en VF (mais devant ronger mon frein à ce niveau) voila que je peux aller voir un film sur grand écran en version originale.

Mais je n’avais encore rien vu.

J’ai vu deux films ce jour. Je me rappelle plus de l’un, l’autre par contre reste gravé encore dans mes rétines et dans mes oreilles. Mission : Impossible de Brian de Palma, le jour où j’ai compris ce qu’étais vraiment un système sonore et ce qu’était une séance de cinéma. j’étais transporté, j’avais l’impression d’être soulevé par le son et d’être dans le film. Et quel film ! Je connaissais déjà Carrie du même réal mais je n’avais rien vu d’autre de lui. A l’instar de Shinning, Mission : Impossible fait parti de ces rares films qui trahissent l’oeuvre originale tout en se posant comme un modèle pour tout ce qui suivra. Je me rappelle encore l’ivresse et la sensation de perdre pieds face à certaines scènes ou bien encore ces courses poursuites incroyables.

Je n'ai jamais revu le film depuis (et pourtant j’ai le dvd mais bon quitte à le revoir je prendrais le blu-ray) et une des raisons c’est de ne plus ressentir toutes ces émotions lors d’un visionnage qui fera qu’ensuite je n’irais plus au cinéma dans mon coin de province (ou très rarement) et que dorénavant je prendrais le train pour aller sur Paris et voir des films

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